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REVIEWS:

XIV Ciclo Los Siglos de Oro – Fundación Caja Madrid

“Capilla Cayasco cuenta con un plantel magnífico de instrumentistas: la violinista Sarah Moffatt – que tuvo a su cargo una virtuosista recreación del Solo de Herrando-, la chelista Alison McGillivray (excelente en su parte obligada), Keith McGowan, tanto a la flauta como al bajón, y desde luego el propio Quinteiro, quien tuvo ocasión de demostrar si habilidad y gracejo en los Canarios de Sanz. Muy apreciables las vocesm brillando especialmente el tenor Matthew Long en Tremendo Sacramento.  Un concierto delicioso.”

E. Martínez Miura, Scherzo magazine

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51 Semana de Música Religiosa de Cuenca

“Voici assurément l’ensemble révélation de cette édition 2012: la SMR de Cuenca sait défricher et réserver une carte blanche aux jeunes musiciens les plus talenteuex de l’heure. La Capilla Cayrascoexiste dans la configuration présentée à Cuena depuis 2008; c’est donc un très jeune ensemble dont pourtant la cohérence sonore, l’équilibre et l’intériorité du geste interprétatif saisissent immédiatement.

Eligio Lusi QUinteiro, ancien élève de l’immense Eugène Ferré (luth) à Toulouse en 1989, dirige avec précision, finesse, économie: il affirme une maturité artistique étonnante qui saisit par la fluidité et l’opulence intimiste de la sonorité de son ensemble: des voix solistes, caracterisées, et pourtant littéralement depuis l’autel principal de la magnifigue Cathédralede Cuenca.

Le chant s’accorde d’autant mieux à l’espace architectural que le programme met en regard les oeuvres de l’ineffable Cristobal de Morales (séquences de la Messe Mille regretz a 6) et le style plus tardif de Juan de Castro y Mallagaray, né non loin de Cuenca (Cañete, vers 1570). Elève du flamand Felipe Rogier, maître de la Chapelle Royale de Philippe II, Juan de Castro a fourni la musique liturgique pour la Cathédrale de Cuenca, corpus déjà abordé dans des éditions précédentes de la SMR. Comme nous le précise le directeur artistique de Capilla Cayrasco, Juan de Castro demanda personnellementen 1623 à l’archiviste de la Cathédrale de Cuenca de se procurer le Liber Primus de Morales de 1544 (dont fait partie la Messe Mille regretz) afin de le récopier et de l’analyser pour fournir sa propre musique à la Vathédrale de Cuenca. La filiation est donc naturelle entre les deux compositeurs, et le regard offert par le concert entre les deux auteurs, totalement légitime.

[…]Dès le Kyrie de la Missa Mille regretz, la douceur et flottante des voix parfaitement équilibréesm dit la proximité recherchée du croyant et de son Dieu… Face à Morales, Juan de Castro affirme une égale profondeur dans le sentiment de piété adoratrice: le Ductus est Iesus a 4 éblouitpar les nuances hagogiques, le sens des couleurs, l’unité sonore et aussi la disparité individualisée des timbres associés.

A une é;égance jamais creuse, les chanteurs nourrissent cette suspension émerveillée à laquelle le jeu d’un basson complémentaire apporte une gravité tout aussi articulée. Que dire encore de l’engagement partagée et juste de Caligaverunt oculi mei a 6: prise à témoin, déploration et prière, véritable vallée des larmes auxquelles chaque soliste apporte son offrande millimétrée dont l’intonation convainc par sa justesse et sa sincérité.

Le dernier morceau de Juan Castro, Memento a 8, souligne un accomplissement majeur dans l’approche du style: vanité et renoncement chanté entre évanescence et fuigurance. Quelle maîtrise!

Aucun disque pour le moment au crédit d’un ensemble superlatif, désormais à suivre. Capilla Cayrasco: retenez son nom!”

A. Pham, Classiquenews

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51 Semana de Música Religiosa de Cuenca

“Memento sirvió de cierre a este hermoso concierto.[…] La belleza, proyección, afinación, articulación y limpidez vocal del grupo fueron, en todo momento, sobresalientes. […] La excelente labor de los instrumentistas, Keith McGowan al bajón y Joseph McHardy al órgano, resaltaba dichas cualidades canoras […].

Con un grupo humano tan disciplinado, un repertorio tan cuidadosamenteescogido y todo ello auspiciado por la magnificente sonoridad de la Catedral, no es de extrañar que nuestro reputado músico y director [Quinteiro] se convirtiera en el perfecto catalizador para que la música fluyera con sobrenatural libertad y precisión, conduciendo con gesto flexible y casi coreográfico a los integrantes de la Capilla Cayrasco hacia elevadas cotas de perfección.

En definitiva, la relación simbiótica existente entre las propuestas msicales del concierto junto al saber de sus ejecutante hicieron el deleite de la audiencia.”

D.M.M, Voces de Cuenca

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XVIII Festival de Música Antigua de Aranjuez

“La idea de Eligio Luis Quinteiro, el joven director canario del conjunto, era recrear las exequias que se celebraron en la Catedral de Las Palmas a la muerte de Felipe II. […] Quinteiro alternó las distintas partes de la misa de Victoria con la lectura de la elegia que escribió el padre de las letras canarias, Bartolomé Cayrasco de Figueroa. […] Los ocho cantantes transmitencon sus rostros la muerte cercana del rey, especialmente los contraltos Simon Berridge y Matthew Venner, más hipnóticosoo. Mientras, Quinteiro dirige a su corte de luto [Capilla Cayrasco] hacia un climax sacro que llegará en el desesperado Libera me de Victoria. […]

Suena una campana dorada: es el timbre que abre y cierra la consagración y anuncia el Sanctus.

[…] El público se mantiene inmóvil […]. De repemte, la luz los despierta: la ovación es la señal de que pueden ir en paz.”

M. Pérez Martin, El País